Des bandes dessinées et des animaux taxidermisés sont au cœur de l’exposition « Dialogues insolites » au Multi, rez-de-chaussée de la bibliothèque de la Cité, du 12 octobre au 21 juin 2025. Des étudiantes de l’École supérieure de bande dessinée et d’illustration ont créé 15 récits en bande dessinée mettant en scène des animaux, tandis que le Muséum d’histoire naturelle a prêté des spécimens locaux et régionaux, ainsi que le dodo de l’île Maurice.
Découvrez au MAH une sélection d’œuvres de Michel Grillet, artiste suisse né à Genève, qui explore la tradition du paysage avec une influence notable de l’art japonais. Ses dessins, souvent présentés en série, sont caractérisés par une sobriété et une précision qui rappellent la poésie haïku. Cette exposition dialogue avec la collection du musée, mettant en lumière des parallèles avec des maîtres suisses comme Alexandre Calame et Ferdinand Hodler.
Marie de Villepin présente « Le jardin retrouvé », une exposition qui explore la mémoire et la résilience à travers des œuvres symbolisant un jardin presque disparu mais résistant. Chaque peinture tente de restaurer des souvenirs et de se réconcilier avec un passé fragmenté, évoquant la lutte contre l’oubli. L’artiste transforme les ruines en témoignages d’humanité, misant sur la renaissance d’un monde en perpétuel changement.
Dialogues insolites est une exposition qui se déploie à travers la ville sous forme de petites installations, en lien avec la fermeture temporaire du Musée d’Histoire Naturelle de Genève (MHNG). Elle rassemble diverses collections et révèle des connexions inattendues entre différentes disciplines, formant de petites histoires universelles qui enrichissent notre compréhension du monde.
L’exposition se déroule dans plusieurs lieux :
Cette exposition propose une expérience unique pour explorer les liens insoupçonnés entre la science, la nature et l’histoire.
Cette exposition temporaire au Musée international de la Réforme réunit une centaine d’œuvres de créateurs autodidactes du monde entier, explorant les thèmes de la mort et de l’au-delà. Sous le commissariat de Lucienne Peiry, des œuvres variées telles que des cercueils sculptés, des robes brodées et des peintures évoquent des réflexions existentielles et métaphysiques, et ouvrent un dialogue sur l’invisible et l’altérité.
Les collections de vitraux du Musée Ariana sortent des réserves! Lors de son legs à la Ville de Genève en 1890, le musée comptait 118 vitraux acquis par Gustave Revilliod. Aujourd’hui, l’institution possède plus de 400 pièces, allant du 12e au 21e siècle. Le cinquième volet de la série «L’Ariana sort de ses réserves» met en lumière une sélection exceptionnelle de ce patrimoine.
L’artiste écossaise Karla Black présente sa première exposition solo à la Galerie Mezzanin, interrogeant la relation entre expérience matérielle et conscience de soi. À travers des œuvres sculpturales mêlant miroirs, peinture et présence physique, Black explore l’évolution de l’autoperception, des premiers reflets aux écrans omniprésents d’aujourd’hui. S’appuyant sur des références philosophiques et historiques, son travail cherche à briser le « sortilège » de la conscience moderne pour inviter à une interaction plus directe et sensorielle avec le monde.
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